Ciné série

Ça crève l'écran

Plus qu'un écran

Le jury des César 2025 a décerné à Julia Roberts le César d’honneur pour son parcours remarquable et son impact sur le monde du cinéma depuis les années 80.
Parallèlement, le film Emilia Pérez a reçu le César du meilleur film, une victoire qui
suscite néanmoins des débats. Ce long-métrage, qui aborde des thématiques
sensibles et met en scène des personnages controversés, a provoqué des réactions
variées parmi les critiques. Si certain·es saluent audace et originalité, d’autres
soulignent des choix narratifs jugés problématiques. Cette situation relance le débat sur la responsabilité des créateur·ices vis-à-vis des enjeux socioculturels dans l’industrie
cinématographique.

Soif d'aventure

Le Comte de Monte-Cristo est en salle depuis le 28 juin. Cette production de Jérôme Seydoux semble rencontrer un certain succès, qu’en dire ? Ce blockbuster historique, plébiscité par le public, expose pourtant un indépassable horizon esthétique et économique. Les récentes affiches dumasiennes sont-elles le symbole d’un intérêt renouvelé de l’industrie pour les grandes aventures historiques ou une simple manne financière ?

Pépite

Découvert à la quinzaine des cinéastes de Cannes 2025, je suis tombée en amour du film, et de sa réalisatrice, Eva Victor. « Brillant » est un adjectif qui qualifierait parfaitement son travail. Des dialogues, jusque dans la mise en scène, tout jouit d’un éclat particulier. Sorry, Baby c’est le renouvellement des poncifs sur le traumatisme, la difficulté d’une résilience, mais aussi les interstices qui laissent passer la lumière.

Klapisch

C’est la comédie (dramatique, apparemment) du temps des cerises. Les jeunes laissent tomber les écrans pour redécouvrir leur arbre généalogique à la suite d’un héritage qui se transforme en enquête. Aller-retour entre passé et présent, porosité entre les époques et les corps en pleine puberté. On pourrait parler de déception, si encore, l’on s’attendait à quelque chose en entrant dans la salle. Madeleine, envoyée spéciale à Cannes, vous parle du nouveau film de Cédric Klapisch, qui en est à sa 5e semaine dans les cinémas de l’hexagone.

Histoire

Depuis les débuts du cinéma, les films historiques fascinent le public et remplissent les salles. Ce mois-ci, c’est au tour de The Brutalist de crever l’écran et, comme toujours, le·a spectateur·rice se demande où s’arrête la fiction et où commence l’Histoire.

Critique

Mercredi 12 février. Il pleut, il fait froid et The Brutalist sort au Cinéma. Il y a très peu d’attente de mon côté. 3h30 de film situé dans l’après guerre ; ça me rappelle dangereusement Oppenheimer… Et j’ai très peur d’avoir à regarder des hommes à chapeau en train de parler de béton.